Ultimo aggiornamento: 30 octobre 2024
Parete absidale affrescata - Nadia Faure
La chapelle dell'Oulme est officiellement dédiée à l'Annonciation mais est affectueusement appelée la chapelle de Saint-Christophe, en raison de l'imposante fresque extérieure représentant le Saint transportant l'Enfant Jésus à travers les eaux impétueuses d'une rivière. Sur la même façade se trouve également la fresque de l'Annonciation, datée de 1533.
Le "Saint passeur" devenu protecteur des pèlerins et des voyageurs, a été représenté pendant des siècles sur la façade des églises et des chapelles de la Haute Vallée, aujourd'hui délaissées mais situées autrefois le long des voies de communication importantes.
L'édifice autrefois représentait une étape de pèlerinage dévotionnel partant de la France voisine, et qui aujourd'hui présente des caractéristiques architecturales très intéressantes.
Il s'agit de la plus ancienne chapelle de la Commune de Salbertrand et, comme l'a supposé l'historienne locale Clelia Baccon, elle a certainement remplacé l'Église de Saint Jean-Baptiste lors des travaux de rénovation durant les dernières décennies au XVe siècle.
À l'intérieur, l'harmonie des lignes et l'utilisation de la pierre pour la structure et pour la décoration rappellent l'architecture de la Parroisse, certainement une continuité constructive. Les arcs de la voûte se rejoignent dans la clé de voute, ornée de l'image d'un agneau ; aux quatre coins, des chapiteaux représentent des figures zoomorphes. Une grille en bois, similaire à celle présente dans la Certosa della Losa, sépare nettement la zone réservée aux fidèles du chœur ; une boîte en fer avec un lourd cadenas y est encastrée et servait à la collecte des aumônes. Des fresques mutilées au fil des siècles, représentant des scènes de la vie de Marie, décorent les murs intérieurs. La richesse des couleurs, où l'on devine l'or et le lapis-lazuli, témoigne de l'importance de l'édifice sacré. Une inscription à droite de l'autel permet de dater l'ensemble : 1534.
En 1713, suite au traité d'Utrecht et au passage à la Maison de Savoie, un vent de renouveau a balayé la Haute Vallée.
Pendant trois siècles, de nombreuses couches de plâtre et une toile de style baroque représentant l'Annonciation placée au-dessus de l'autel, ont transformé l'aspect initial de la chapelle dont les murs étaient recouverts jusqu'en 2008, en préservant jusqu'à nos jours ses précieuses fresques qui ont été restituées à leur ancienne splendeur grâce à la campagne de restauration promue par le diocèse, la commune et le Parc Naturel du Gran Bosco de Salbertrand, le soutien de la Compagnie de San Paolo et la région Piémont, menée par le Département Architecture de l'école Politecnique de Turin sous la supervision des Biens historiques et artistiques du Piémont.
Intérieur de la chapelle - Simona Molino
Le mur du fond de la chapelle, en face de la porte d'entrée, est décoré d'une fresque représentant la Pietà, avec de chaque côté Sainte Anne et Sainte Lucie, tandis que sur la gauche est représenté Saint Roch, montrant la plaie de la peste sur son corps, maladie contre laquelle on invoquait son intercession.
Les Histoires de la Vierge sur le mur derrière l'autel sont stupéfiantes.
En bas, de gauche à droite : l'union de Anne et Joachim devant la Porte Dorée, la Sainte Martyre (probablement Sainte Barbe), le Saint Évêque, la naissance de Marie. Au centre, au-dessus de l'autel, un simple tableau de plâtre sans fresque était probablement destiné au retable sculpté ou peint, dont il ne reste plus aucune trace aujourd'hui.
Deuxième registre, de gauche à droite : la présentation de Marie au Temple, l'Annonciation de l'archange Gabriel à Marie de sa mort, les adieux de la Vierge, la mort de la Vierge.
Troisième registre, de droite à gauche : les funérailles de la Vierge. C'est le moment où le cercueil de la Vierge est porté par les Apôtres vers la sépulture. Selon une tradition particulière, un soldat juif (dans la "Légende dorée", c'est un prêtre) tente de renverser le cercueil, mais il est puni par l'archange Saint Michel qui lui coupe ses mains sacrilèges. La scène représente l'instant suivant, montrant le soldat à terre avec ses moignons ensanglantés, tandis que ses mains sont accrochées au cercueil de la Vierge, la sépulture de la Vierge, l'Assomption au ciel, et les Apôtres autour du tombeau vide de la Vierge désormais Assomée, laissant à Thomas incrédulité un signe en laissant tomber sa ceinture d'en haut.
Registre supérieur :
le Couronnement de la Vierge, entourée de deux anges musiciens.
la parette absidale affrescata con les Storia della vita di Maria - Luca Giunti
En ce qui concerne l'attribution picturale, dans les Histoires de la Vierge et dans la fresque de la Piété et des saints de la chapelle d'Oulme, on peut trouver des comparaisons significatives avec les Histoires de la Passion de l'église de San Sebastiano à Plampinet, ainsi qu'avec les fresques des chapelles de Horres (Histoires de Saint-André, Sainte Lucie et le fragment avec Saint-Antoine de Padoue) et de Coignet (Annonciation, Saint-Christophe et Saint-Antoine l'Abbé, ou Saint-Jérôme, peints sur la façade).
Cappella dell'Annunciazione dell'Oulme
Affreschi esterni
San Cristoforo
Parta d'ingresso con Monogramma di Cristo <strong>IHS</strong>
Cancellata lignea e affreschi interni
La naissance de Marie
<table> <tr> <td>Data</td> <td>1536</td> </tr> </table>
<div>Clé de Voûte avec Agnus Dei</div>