ultimo aggiornamento: 16/02/2022

Evolutions climatiques et espèces

orrido di forestoclimaflora

Les glaciations du quaternaire ont repoussé à des latitudes plus basses dans la plaine du Pô toutes les espèces végétales qui n’étaient pas adaptées au climat arctique ou à l’altitude en montagne, tout en éloignant génétiquement les espèces préexistantes.

La flore qui a ensuite recolonisé les Alpes après la troisième et dernière oscillation climatique de la dernière glaciation de Wurm, il y a environ entre 10-12.000 ans, était beaucoup plus homogène par rapport à celle que l’on peut trouver aujourd’hui.

La végétation que nous voyons aujourd’hui est le fruit d’oscillations climatiques d’une période post-glaciale qui alternait des périodes de froid et de chaud, de sec ou humide, et qui a créé les conditions idéales pour l’apparition de plantes de provenances géographiques différentes car le climat avait bien les mêmes caractéristiques indispensables. Les changements successifs ont ensuite permis de les piéger et de cette façon de témoigner des climats du récent passage géologique.

En résumé, les fonds de la vallée ont tout d’abord été recolonisés par la végétation des prairies alpines, puis par le bouleau. Ensuite, le pin sylvestre originaire de Sibérie est apparu car il s’adapte très bien aux climats secs et froids. Dans une phase successive, entre 5000 et 3500 ans Av. J.C., le climat redevint sensiblement plus chaud qu’aujourd’hui, favorisant ainsi des espèces méditerranéennes comme le chêne, le noisetier, le chêne-vert et le cade.

Un refroidissement successif et une augmentation du taux d’humidité ont créé les conditions favorables à l’arrivée du hêtre et du sapin dans les régions atlantiques. Ensuite, le climat est redevenu un peu plus chaud et sec.

A l’époque moderne, les oscillations climatiques ne sont plus aussi amples qu’avant l’an 1000 et la végétation méditerranéenne que l’on connait aujourd’hui (comme olivier et amandier) est due à la culture de l’homme.

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